Le parti nazi : renforcer le consensus.




} Le parti national-socialiste recourut à différents moyens pour encourager la loyauté à l'égard et créer un consensus, en particulier parmi les jeunes.

 

 * Le N.S.D.A.P se mis à jouer dans toute la société allemande un rôle qui dépassait de loin sa propre organisation. Le mouvement avait toujours aimé les rituels et les mises en scènes; ces manifestations ostentatoires furent un atout dans la compétition avec les autres partis. Une fois au pouvoir, les nazis introduisirent quelques rites significatifs qui permettaient d'identifier amis et ennemis, tels que le salut hitlérien ou l'obligation d'arborer durant les fêtes nazis le drapeau et la svastika, ou des photos de Hitler, méthodes assez grossières visant à renforcer le consensus.

Une démonstration collective de gymnastique à Nuremberg, en 1935, lors du congrès du parti. Le sport était une des principales stratégies pour attirer les jeunes.

Berlin, le 11 mai 1933; étudiants et partisans nazis se rassemblent place de l'Opéra pour y brûler des oeuvres soit disant "anti-allemand'.

*Le refus de s'y soumettre ne représentait pas toujours un danger, mais le conformisme apportait suffisamment d'avantages sociaux ou professionnels pour étouffer la plupart des scrupules.

Les membres des organisations des jeunesses.

* Le N.S.D.A.P visait tout particulièrement la jeunesse. En 1933, les mouvements réunissant des jeunes aux intérêts politiques ou religieux divers proliféraient. Vers 1936, la plupart étaient d'ores et déjà absorbés par les jeunesses hitlériennes, vaste organisation rassemblant tous les jeunes enfants et les jeunes gents  des deux sexes. Fondées en 1926, ces Jeunesses hitlériennes comptaient dans les années 30 plus de 7,7 millions de membres. A partir de décembre 1936, elles furent transformées en un organisme d'Etat, sous le contrôle de Baldur von Schirach, et l'adhésion à ce mouvement devint obligatoire. Les garçons appartenaient au Junvolk jusqu'à treize ans , puis, de 14 à 18 ans, aux Jeunesses hitlériennes. Les filles fréquentaient les Jungmädel jusqu'à 18 ans. Une éducation politique rudimentaire se conjuguait à des activités sportives, des randonnées obligatoires,strictement réglementées, et à des oeuvres caritatives.

Propagande à l'école. L'endoctrinement des jeunes enfants fait bien évidemment partie de l'entreprise d'éducation collective du régime. Dans Mein  kampf, Hitler fait reposer l'éducation au sein du III ème Reich sur un entraînement de type "spartiate" où se conjuguent travail obligatoire et vie militaire.

*Les garçons recevaient une formation paramilitaire. Tous participaient à 18 ans à une sorte de service du travail, où étaient valorisées l'absence de lutte des classes au sein de l'organisation et la noblesse du travail. Le parti nazi s'efforçait également de recruter parmi les femmes. Sous-représentées dans celui-ci en raison des valeurs viriles qui y régnaient, elles furent prises en charge par une organisation séparée qui mettait l'accent sur le ro^le de la femme au foyer et de la  mère.

 

 Les jeunesses hitlériennes.

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